Vaccin, pass sanitaire, complotisme et réformes ultralibérales



Dans cette période troublée par la pandémie et l’autoritarisme, la confusion politique et le complotisme, quelques pistes de réflexion pour combattre le gouvernement. (Article initialement publié sur Nantes Révoltée.)

➡ Être vacciné-e ne signifie pas soutenir le gouvernement, ne pas être vacciné-e ne signifie pas être antivax. Ça paraît bête à dire, mais les clivages sont parfois tellement figés, et les arguments tellement pauvres, qu’il paraît important de partir de là : sans un minimum de nuance et d’analyse politique, on vire dans une guerre de tranchées souvent stérile dont le seul vainqueur ne peut qu’être le gouvernement.

➡ Si nous ne sommes pas médecins, la plupart des antivax ne le sont pas non plus. Colporter des rumeurs anxiogènes et de fausses informations ne sert pas à grand-chose à part semer la confusion. Une confusion alimentée par le gouvernement et ses communicants à travers des injonctions contradictoires depuis le début de la pandémie. Semer la confusion est ainsi le meilleur moyen pour le pouvoir de s’assurer une tranquillité : lorsque les mots ne veulent plus rien dire, lorsque la vérité est enrobée de mensonges et qu’on ne distingue plus le vrai du faux, le combat ne peut plus se mener sur le terrain de la raison.

➡ Mettre une étoile jaune, se comparer aux palestinien-nes, au génocide rwandais ou à l’apartheid d’Afrique du Sud, c’est être né-e avant la honte. Ça n’est pas parce que le climat politique actuel est détestable qu’il faut se comparer à des situations comme celles-ci, d’abord parce que c’est manquer de respect aux victimes de l’holocauste, du sionisme, de l’apartheid et de politiques génocidaires, ensuite parce que les mécanismes qui ont conduit la France à la situation actuelle sont très différents. S’il devait y avoir une comparaison historique pour Macron, ce ne serait pas celle d’Hitler mais plutôt Thatcher, un pouvoir ultra-libéral et réactionnaire qui réprimait férocement toute contestation sociale au nom de la liberté tout en soutenant des dictatures néo-coloniales. 40 ans après la Dame de fer, Macron bénéficie de nouvelles technologies de contrôle et de communication qui en font une dystopie totalitaire, un mix entre Thatcher et Dark Vador.

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