Et pendant ce temps là, à l’Andra...

Bure (55) |

Publié à l’origine sur Bureburebure.info.

Les mesures de confinement liés au Coronavirus n’empêchent pas l’Andra de continuer à avancer. Des géologues ont été observés début avril faisant des mesures sur le tracé de la voie ferrée. Bien après ce communiqué du 16 mars de l’Andra indiquant que suite au Coronavirus iels allaient « recentrer leur activité à la sécurité des sites et la surveillance des installations et de l’environnement ».

Leur opération de propagande continue de se faire à grande pompe, avec de nouvelles publicités effectuées par des youtubeurs.

Le 10 avril a été publié dans le recueil des actes administratifs de la préfecture (p17), autorise pour le projet cigéo des « prélevement d’amphibiens » (liste exacte des animaux qu’iels veulent attraper sur le communiqué) le long de la D5 entre Montiers-sur-saulx et Ecurey, Près de Biencourt sur orge (sur la route en direction de couverpuis), et près de Saint Joire – lieu dit « Côte du Val » le long de l’ormançon. Cette autorisation vaut jusqu’au 20 décembre 2022.

Ces « prélévements » s’effectueront par l’association Hirrus (domicilié au 10 rue Neuve, 88500 Pont sur Madon). Cette association, comme beaucoup d’autres, travaille régulièrement pour l’Andra depuis au moins 2013, plus précisément pour le compte de « l’Observatoire pérenne de l’environnement », hébergé au sein de l’écothèque. Cet observatoire participe à l’inventaire actuelle de l’environnement pour pouvoir mettre en musée ce qui était la vie avant qu’iels détruisent tout.

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Capture d’écran sur le site de l’Observatoire pérenne de l’environnement de l’Andra.

Un communiqué d’action de tag avait déjà été effectuée à l’encontre d’Hirrus en mars 2018.