Durant cette semaine, nous avons appris à nous connaître, nous avons vécu dans une forme d’autogestion incroyable à 150 personnes sans hommes cisgenres [2].
La grange a été transformée en cantine. De la cuisine collective, en action toute la journée émanaient des odeurs merveilleuses, tous les espaces disponibles ont été habités de nos multiples réflexions, ressentis, rêves de lutte, stratégies, des écrits se sont déposés sur les papiers, des criées partagées, des AG infernales dans la salles multi bondée et transpirante, des coups de barre, des éclats de rire, des booms improvisées, des tentes envolées et sauvées de la tempête, des toilettes sèches vidées à la pelle, des imaginaires en ébullition, des partages sur l’histoire des femmes dans les luttes antinucléaires, la proposition de réinventer l’écoféminisme par un « éco-queer », faire des intersections dans nos luttes, des ateliers de dessin, de la (re)découverte de nos corps, des intimités partagées, une farandole musicale et colorée sous la neige devant le tribunal pour soutenir une amie malfaitrice, des rencontres de partout ici dans la Meuse.
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