Depuis 25 ans, des habitants, agriculteurs, voisins ou simples citoyens, et des militants se battent contre ce projet. Ils subissent une répression que la Fédération internationale des droits de l’Homme et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) pointaient du doigt en 2019.
Cette répression se chiffre ainsi depuis septembre 2016 à : plus d’une cinquantaine d’audiences dans les différents tribunaux de la région, une centaine de personnes convoquées, une cinquantaine de mois de prison ferme, 85 mois de prison avec sursis, 26 personnes interdites de territoire de Meuse et Haute-Marne, ou de Bure, etc.
De plus, une information judiciaire a été ouverte par le tribunal de Bar-Le-Duc pour association de malfaiteurs à l’encontre d’une dizaine de militants en septembre 2017. Cette enquête est considérée comme un « scandale d’Etat » par plus de 100 personnalités, et semble, selon la LDH, « plus viser l’engagement politique des personnes que leurs éventuels délits ». Elle se traduit par des dizaines de perquisitions de domiciles, avec saisie de tout le matériel informatique présent, des audiences, des gardes-à-vue de plusieurs jours, des interdictions de se voir les uns les autres, etc.
En janvier 2020, l’enquête n’a abouti à rien. Et pourtant, elle continue, et pourrait durer encore des années.
S’ils et elles sont malfaiteurs, alors soyons innombrables à l’être, à nous fondre les un·e·s dans les autres, à faire des collectifs et réseaux de collectifs, ici et partout ailleurs, en tenant étroitement et affectivement le fil qui nous relie tout·e·s, celui d’une indéfectible solidarité ! Contre le nucléaire et son monde.
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