Analyses

  • Services publics

    Vers les sciences sociales non hégémoniques

    Le discours prononcé par les étudiant.es lors de la cérémonie de remise de diplômes à AgroParisTech en juin 2022 a largement circulé et n’a pas manqué d’alerter des responsables de grandes écoles et d’universités. Redoutant un désengagement conséquent, les établissements prestigieux ont intégré un peu de couleur verte à leur communication sans pour autant remettre en question des programmes d’investissement qui encouragent des injonctions à l’innovation technologique et à la digitalisation du monde. Les étudiant.es en sciences sociales n’ont pas suivi les ingénieur.es et n’ont pas proposé d’allocutions médiatiques, néanmoins des abandons silencieux des études et des bifurcations n’ont pas manqué.

  • Travail – Syndicalisme

    Cour des coNtes

    Dans l’Éducation nationale, il y a moins d’absences que dans toutes les autres professions, alors pourquoi la cour des comptes a-t-elle cru bon de rédiger un rapport de 60 pages sur cette question ?

  • Travail – Syndicalisme

    De la grenaille pour l’éducation

    Blanquer a annoncé dans le JDD le lancement d’un "Grenelle des professeurs" pour revaloriser le salaire des enseignant·e·s et leurs conditions de travail. La bonne blague. Le même Blanquer qui n’a répondu au suicide de Christine Renon et de tant d’autres qu’en enfonçant le clou de sa politique rétrograde. Celui là. Et il va pondre quoi cette fois ?

  • Vie politique locale

    Ferme ta gueule Laurent Hénart ! Ferme ta gueule !

    C’est insupportable de te voir en campagne électorale à la télé dans les journaux et sur les réseaux sociaux. Organiser le premier tour des élections municipales, c’était criminel. Sur le sujet c’est vrai : tu n’es pas pire que les autres candidats qui ont encouragé cette mascarade qui a contaminé des milliers de gens. Mais voilà c’est fini ! ton score on s’en tape. Que tu sois viré ou pas de la mairie de Nancy, on s’en tamponne ! Mais s’il te plaît arrête cette campagne indécente sur le dos de nos souffrances et des nos angoisses.

  • Travail – Syndicalisme

    Sale temps pour les patrons ?

    L’actualité française nous vient du Royaume-Uni… le Brexit ? Non, ce fait divers est déjà oublié des journaux télévisés français ! Le drame qui se joue ces dernières semaines en Grande-Bretagne, c’est le renoncement princier d’Harry et de Meghan. Les médias du monde entier relaient l’info. La France, ce grand pays qui a coupé les têtes couronnées des reines et des rois et autres aristocrates au sang bleu, expédie ses meilleurs « envoyés spéciaux » recueillir le moindre scoop, le plus petit ragot dans les couloirs et les alcôves des châteaux d’Elisabeth II.

  • Travail – Syndicalisme

    Serial killers en col blanc !

    Dans quelques jours, à la mi-juillet, le verdict tombera dans l’indifférence estivale habituelle. Seuls, bien seuls, les familles des victimes, les travailleurs d’Orange, ex-France Telecom, et leurs représentants, qui se sont toutes et tous portés « parties civiles », sauront s’ils ont été entendus par la justice.

  • Travail – Syndicalisme

    Loi de casse de la fonction publique

    L’irruption des Gilets Jaunes a remis la question sociale au cœur du débat public. La contestation s’est dressée sur les ronds-points des zones rurales et périurbaines où ont convergé les laissé·es pour compte de trois décennies de réformes libérales. Grâce aux Gilets Jaunes, plus personne ne peut ignorer les ravages de la désindustrialisation et du démantèlement des services publics dès qu’on s’éloigne un peu des préfectures et sous-préfectures.

  • Services publics

    Une histoire de barrages…

    Depuis plusieurs années, à chaque élection, les mêmes personnalités sérieuses et responsables, qui par leur politique favorisent la montée des nationalismes et l’augmentation de la fracture sociale, nous culpabilisent. Au premier tour comme au second : il faut faire barrage aux nationalistes, aux communistes et à toute cette graine de gauchistes, d’utopistes et d’extrémistes dangereux pour notre avenir.

  • Services publics

    Lycée 4.0, comment cela ne marche pas…

    Depuis la rentrée 2017, la région Grand Est a souhaité passer au lycée numérique, pompeusement rebaptisé « Lycée 4.0 », en équipant chaque lycéen des établissements concernés d’une tablette ou d’un ordinateur portable, et en passant au manuel numérique. Vingt-deux lycées de l’académie de Nancy-Metz sont passés au numérique à la rentrée 2017.

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